Cervidés : quand la recherche des mues devient une quête

Alors que les enfants attendent Noël avec impatience pour déballer cadeaux et autres réjouissances, certains « grands enfants », eux, voient l’arrivée du printemps comme une renaissance. Et pour cause, c’est traditionnellement la période de l’année où les cervidés (cerfs et chevreuils notamment) perdent leurs bois. On appelle cela la mue. Décrocher le Saint Graal est affaire de patience et de persévérance. Et nombreux sont ceux pour qui la recherche des mues est devenue une véritable quête.

Ces passionnés parcourent en effet souvent en long en large et en travers la forêt à la recherche des précieux trophées. Dès le mois de février, et parfois même avant, il n’est donc pas rare de croiser quelques personnes arpenter campagne, pâturage et bois entiers « le nez au sol » pour une éventuelle trouvaille. Un œil averti et de bonnes cuisses ne sont d’ailleurs pas de trop dans cette aventure. Et si les chercheurs reviennent souvent bredouillent de leur sortie, l’occasion d’apprécier la nature en éveil n’en est que plus belle.

Observation, patience et chance : le combo parfait pour trouver des mues de cervidés

La recherche des mues de cervidés demande observation, chance mais aussi quadrillage de la zone convoitée. Une bonne connaissance de son territoire, du biotope et des habitudes comportementales des animaux contribuera à augmenter vos chances de trouver ces mues. Toutefois, je ne peux que vous conseiller d’observer les indices de présence des cervidés sur un territoire : écorçage, frottis sur les troncs d’arbres, fèces, empreintes, coulées bien marquées…

Mues de cervidés : les rechercher dans les bois

N’hésitez pas non plus à concentrer vos recherches dans les zones à l’abri du vent et bien exposées, au même titre qu’à vous « enfoncer » dans la végétation dense et épaisse. Négliger les lisières et les abords des villages (près, châtaigneraies…) serait à mon sens une erreur car la faune est souvent plus proche des habitations qu’on ne le croit. Bien évidemment, évitez toute de même de trop « déranger » les animaux dans leur zone de confort : ces derniers sortent tout juste de l’hiver, parfois affaiblis et avec leurs dernières réserves de graisse.

Alors, prêts à troquer votre fusil contre de bonnes lunettes ? Qui parmi-vous s’est transformé en Sherlock Holmes des bois ? Avez-vous déjà réussi à trouver une paire de mues ? Dîtes-moi tout dans les commentaires et n’hésitez pas à partager vos expériences et astuces !

 

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