Comme bon nombre de chasseurs, Maxime Pinguet a découvert cette activité enfant, vers l’âge de 8 ans. A l’époque, le jeune garçon et ses amis aimaient se retrouver le soir près de poulaillers, éclairés de leurs lampes électriques pour tirer les rats à la carabine à plomb. Quelques années plus tard, c’est dans les plaines Champenoises que Max et sa bande de copains suivent leurs pères dans leurs sorties cynégétiques aux plumes et au lièvre.
« Au-delà de la chasse, c’est de la ruralité dans son ensemble dont je suis imprégné : la pêche, le jardinage, l’élevage, les fêtes de village, et la messe le dimanche qui nous faisait toujours quitter la chasse ou la pêche trop tôt, m’ont bercé durant toute mon enfance. Je me souviens également attendre avec impatience l’arrivée du facteur, qui, à chaque début de mois, apportait mon magazine préféré : le Chasseur Français. La rubrique où un chasseur racontait un récit de chasse vécu pour de vrai était ma favorite » me confie Maxime.
Pourtant, l’adolescent que devient notre nemrod se désintéresse peu à peu de la chasse. Les sorties entre copains, les filles et les mobylettes prennent en effet l’ascendant sur ses loisirs outdoor. Ceux-ci passent donc clairement au second plan à cette époque, qui plus est lorsque Maxime, jeune adulte après ses études, quitte sa campagne pour la vie active à la ville.
Le retour aux sources : un déclic pour Maxime
Ce n’est qu’à 28 ans, quand il revient habiter la maison de son grand-père récemment décédé, que Maxime retrouve ses pénates rurales. Un setter gordon l’y attend chaque soir lorsqu’il rentre du travail. Le déclic ? Certainement, puisque la même année il passe et obtient son permis de chasser.
Après quelques sorties en plaine plutôt décevantes sur le petit gibier, ainsi que quelques mauvaises et ennuyeuses expériences au bois, notre trentenaire s’essaye à la chasse au pigeon. Dans sa région Champagne, cette dernière se pratique essentiellement le soir, à l’attente au dortoir. Mais Maxime innove : il déniche quelques formes et les installe au sol. Avec succès.
Dans le même temps, ce champenois d’origine s’implique fortement au sein de l’association départementale des chasseurs de petit gibier. Il y rencontre Cédric, qui lui fait découvrir la chasse aux corvidés. Le courant passe très vite, et les deux amis deviennent par la suite associés.
La naissance de Plumaffut : un site de vente en ligne spécialisé dans la chasse au poste des migrateurs, des corvidés et du renard
A la veille de la saison suivante, Maxime commande en Angleterre ses premières blettes et ses premiers hypaflap pour les essayer le jour de l’ouverture sur un champ de chanvre tout juste fauché. « Malgré mes piètres qualités de tireur, le dénouement fût surprenant. Dès mon retour au local des chasseurs avec le résultat de ma chasse dans la gibecière, tous les collègues voulaient des formes comme les miennes » commente Maxime. Une deuxième commande au fournisseur anglais est donc faite. Et d’autres s’enchainement rapidement.. Très vite, Maxime décide alors de tester la vente de ce produit sur Naturabuy.
Devant le succès rencontré par les hypaflap, une auto-entreprise est créée par notre nemrod, histoire de mettre un peu de beurre dans les épinards. Cédric, le copain de l’asso, est enthousiasmé par le projet : les deux amis s’associent alors pour un créer un site complet dédié aux chasseurs d’oiseaux à l’affût, avec tout le matériel nécessaire pour bien opérer. Vêtements, filets, accessoires camo et blettes sont dès lors vendus sur la plateforme e-commerce. Ainsi née en 2010 la société Plumaffut, qui faillit s’appeler « Plumes & Affut » pour la petite histoire.
L’aventure en compagnie de Cédric dure 4 ans, puis Maxime Pinguet reprend seul les reines de l’entreprise. Depuis maintenant 7 ans, Plumaffut s’efforce de dénicher, de créer et d’importer prioritairement des produits devenus incontournables comme l’hypaflap, le manège à corbeau, et plus récemment l’affut miroir. Concrètement, vous trouverez sur cette boutique en ligne des blettes, des formes, des appelants artificiels pour pigeons, corvidés, vanneaux et étourneaux, des appeaux (testés et approuvés), des accessoires de chasse (bipodes, casques de protection, cartouchières..) ainsi que des vêtements camo légers et techniques pour s’intégrer au mieux dans votre biotope.
Commentaires récents