Willy Schraen sur Grand Lille TV

Willy Schraen, le président de la Fédération Régionale des Chasseurs du Nord-Pas-de-Calais, était il y a peu invité sur le plateau de Grand Lille TV pour aborder l’économie générée par les activités cynégétiques. Retour sur cette entrevue qui démontre bien, s’il fallait encore le rappeler, l’utilité à tous niveaux de la chasse en France.

Chasser dans le Nord-Pas-de-Calais

Le Nord-Pas-de-Calais est une terre de chasse que beaucoup connaissent et reconnaissent. Près de 60000 chasseurs s’adonnent à leur passion sur ce territoire. L’importance de la chasse y est évidente : bon nombre d’oiseaux migrateurs traversent ce couloir aérien. De plus, les terres céréalières de la région favorisent l’augmentation des populations du petit gibier (faisans, perdrix ou lièvres s’y développent bien).

L’économie drainée par la chasse et les chasseurs en NPDC est conséquente : vêtements, accessoires, chiens, fusils, équipements, location et aménagement des territoires, cotisations… La chasse induit aussi directement des emplois. Au niveau national, l’économie cynégétique pèse près de 2 milliards d’euros !

Les chasseurs, des amoureux de la nature

Depuis des années, les chasseurs gèrent également à leurs frais beaucoup de milieux et enrichissent le biotope de la région. A titre d’exemple, la fédération du NPDC plante environ 20 à 50 km de haies par an avec l’argent de la chasse. C’est un bienfait pour la nature et l’environnement en général : il n’y a pas que du gibier chassable qui vit dans cet écosystème.

La chasse, malheureusement décriée à tort, participe aussi à l’action écologique. Bon nombre de personnes jugent la chasse sans savoir de quoi il retourne. Certains stéréotypes restent bien ancrés (cf. le sketch des inconnus par exemple), mais les chasseurs restent les meilleures sentinelles de la biodiversité car ils sont à la fois présents sur le terrain et dans la théorie.

Auparavant, il est vrai que la chasse pouvait être une chasse « cueillette ». Dorénavant, tout est encadré : on ne peut pas prélever à tout va. Des calculs sont effectués, des plans de chasse sont mis en place, des réglementations sont à respecter. On prend ce que la nature nous permet de prendre.

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