Au quotidien, nous sommes tous confrontés à des situations plus ou moins bruyantes, et chacun dispose d’une tolérance auditive qui lui est propre. C’est l’amplitude de la vibration acoustique qui définit l’intensité d’un bruit, celui-ci se mesurant en décibel (dB). Pour l’homme, il est admis que le seuil de la douleur est de 120 dB. Au delà, le bruit devient intolérable et les tympans subissent des lésions irréversibles pouvant amener à des pertes d’audition. En moyenne, une détonation de coup de fusil a une valeur de 130 dB, ce qui, sans protection adéquate, peut provoquer un traumatisme acoustique, un risque d’acouphène (sifflement, grésillement, bourdonnement), voire même un déficit temporaire ou permanent d’audition.
A la chasse, nombreux sont les individus qui connaissent des pertes auditives plus ou moins importantes. D’ailleurs près de 40% d’entre eux avouent souffrir d’une baisse de leur audition, alors que des solutions existent pour protéger son ouïe des méfaits des coups de feu. Toutefois, les réticences face au port de moyens de protection sont encore bien présentes, alors que l’on sait qu’un bruit ayant un caractère soudain comme une détonation de fusil est plus nocif et dangereux qu’un bruit stable et continu.
Les différentes solutions pour protéger son ouïe à la chasse
L’audition est précieuse : une fois qu’elle a subi un traumatisme, elle ne se répare pas. Une protection auditive est donc indispensable pour les chasseurs et autres tireurs (ball-trap, tir en stand) exposés à des détonations d’armes à feu. La bonne solution étant clairement de se protéger avant que les problèmes surviennent… Casques anti-bruit, bouchons d’oreilles, oreillettes électroniques, pourquoi se priver de ces technologies qui devraient être un réflexe ?
Le « problème » du chasseur, c’est qu’il souhaite pouvoir entendre et percevoir les bruits ambiants (le craquement d’une branche, le bruissement d’un chevreuil sur les feuilles tombées au sol, les battements d’aile d’un oiseau à l’envol, etc.) en action de chasse. La protection passive d’un casque anti-bruit n’est donc pas la solution la plus adaptée puisqu’elle atténue tous les bruits. Privilégiez au contraire les solutions dîtes actives, qui vont atténuer les sons dangereux comme les tirs tout en supprimant cette atténuation voire même en accentuant le bruit ambiant et les sons faibles en l’absence de tir. Merci l’électronique !
Et vous, utilisez-vous des solutions anti-bruit pour vos sorties chasse ? Oui, non ? Le débat est ouvert.
Après avoir bien cherché, j’ai sélectionné « Howard Leight Impact Sport electronic Earmuff », très plat, très bon rapport qualité-prix (58 €), bonne amplification des sons faibles, très efficace au niveau tir (cal. 12).