Comment appréhender sereinement la partie pratique de l’examen du permis de chasse ?

 

Depuis le 1er janvier 2014, la procédure du passage de l’examen du permis de chasser a connu une réforme. Dans cet article, je vais vous présenter l’envers du décor : comment se passe-t-il, et surtout, à quoi les candidats doivent-ils s’attendre concernant la partie pratique ?

Avec une nouvelle formule moins contraignante et plus pratique en termes de délais, l’examen du permis de chasser ne se déroule plus que sur une seule et même journée, groupant à la fois la partie théorique et la partie pratique. D’ailleurs, il est important de savoir que cette dernière se passe en premier. A mon sens, c’est la plus importante. En effet, premièrement, c’est celle qui conditionne votre passage sur la seconde partie, à savoir les questions théoriques. Une seule erreur concernant la manipulation de l’arme ou la sécurité, et c’est l’élimination assurée ! Donc gardez toujours à l’esprit que la fameux sésame ne vous sera jamais délivré si vous ne passez pas avec brio cette épreuve, notée au passage sur 21 points. Quand on sait que le permis se joue sur 31 points au total, et qu’un minimum de 25 points est requis pour le valider, cela signifie que la partie pratique compte pour près de 70% dans la note finale ! Deuxièmement, le parcours à effectuer est censé vous permettre d’appréhender toutes les situations que vous pourrez rencontrer en période de chasse. Il est donc à mes yeux essentiel de pouvoir les « affronter » en sachant quoi faire.

Les différentes étapes du parcours pratique de l’examen du permis de chasser

 

L’examen pratique est essentiellement tourné vers le côté sécurité à la chasse et manipulation des armes. Je n’ai de cesse de le répéter, mais la sécurité est en effet une notion, pour nous chasseurs, mais aussi pour les autres usagers de la nature, fondamentale. Concrètement, le candidat sera confronté à plusieurs épreuves  parmi lesquelles, le passage d’une clôture et le passage d’un fossé fusil en main, un atelier de parcours de chasse simulé, un atelier de rangement de l’arme et manipulation, un exercice de tir réel à la fosse sur plateaux, une zone de tir avec carabine simulant une chasse en battue sur sanglier courant, le tout sous l’oeil attentif de l’agent de l’ONCFS qui jugera vos moindres faits et gestes ainsi que votre comportement général. A noter, aucun résultat (à savoir plateau touché) ne sera exigé par l’examinateur.

Pour être clair, le nouveau permis de chasser est un examen plus pratique, mais aussi plus rigoureux du point de vue de la sécurité. LA règle de base à connaitre et à maitriser le jour de l’examen, c’est de prendre une zone dégagée avant de manipuler une arme : n’hésitez pas à prendre votre temps pour montrer à l’inspecteur que vous vérifiez bien votre environnement une fois le fusil en main. Gardez en tête également que vous ne devez en aucun cas manipuler l’arme en direction de quelqu’un ou d’un objet (voiture, maison, etc). De plus, avant de charger, il faudra impérativement s’assurer visuellement que les canons ne sont pas obstrués.

Et comme je suis sympa, je vous propose de visionner ci-dessous la vidéo réalisée par la FDC de l’Aveyron qui résume très bien toutes les actions attendues du candidat lors de la partie pratique de l’examen de chasser.

Et n’oubliez pas, le permis de chasser est certes valable à vie (sauf retrait par jugement), mais vous devrez le valider chaque saison pour pouvoir exercer votre passion.

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