Le soutien-gorge : un accessoire utile à la chasse

Marcher et me balader sans sous-vêtement, j’avoue que ce n’est pas la chose à laquelle je pense chaque matin ou qui me fait rêver. Mais, soyons honnête, peut-être que cela n’en dérange pas certain(e)s. Fantasme, plaisir, sentiment de liberté ? Ces gens là ont leur raison, et loin de moi l’idée de les juger. Néanmoins, après l’histoire que je vais vous conter, il y a fort à parier que vous y réfléchirez à deux fois avant de vous promener en forêt en petite tenue.

Soutien-gorge et chasse vont de pair

La miraculée doit la vie à l’armature en métal de son soutif

S’il en est une qui doit être contente de ne pas avoir oublier d’enfiler son soutien-gorge le 2 août dernier, c’est bien cette femme de 41 ans, en vacances dans un Länder du nord de l’Allemagne au moment des faits. Ce jour là en effet, la touriste et son mari décident de sortir les vélos et de « se faire les cuisses » sur les routes de campagne reliant les villes de Gadebusch et Köchelstor.

Ignorant qu’une partie de chasse au sanglier est en cours dans le secteur, les deux cyclistes s’engagent dans un champ… Tout va alors très vite : la quarantenaire ressent une douleur à la poitrine et tombe au sol. En baissant les yeux, cette dernière s’aperçoit qu’une balle perdue, et plus précisément son impact, est à l’origine de son malaise. Véritable miraculée, la victime ne doit la vie sauve qu’à l’armature métallique de son soutien-gorge, celui-ci ayant fait office de bouclier en arrêtant une balle qui avait elle même déjà ricochée sur un autre objet.

Légèrement blessée, la victime s’en tire à bon compte

Rapidement secourue et emmenée à l’hôpital, et bien que blessée, la touriste s’en sort au final avec quelques contusions, une bonne frayeur et un beau bleu de moins de 2 centimètre carré au niveau de la poitrine. D’après ce qu’a déclaré André Falke, porte parole de la police en charge de l’affaire, les responsables de la battue ont immédiatement stoppé la partie de chasse après l’incident. Une enquête est d’ailleurs en cours pour faire toute la lumière sur cette mésaventure et déterminer les négligences (si elles sont avérées) de chacun.

Si ce récit peut prêter à sourire, la blessure aurait pu être bien plus grave et causée un véritable drame. J’ai l’impression de me répéter au fil de mes articles, mais la sécurité à la chasse, qui plus est en battue, est primordiale ! Gageons en tout cas que les anti-chasses vont s’engouffrer dans la brèche et se servir de cette histoire pour « casser du sucre sur notre dos ».

Partagez cet article sur: