Une chasseresse à l’honneur : Léa, un an de permis

Aujourd’hui, j’accueille une autre chasseresse sur le site. Elle s’appelle Léa, a 16 ans et habite à Saint Pierre de Vassols. Titulaire du permis de chasser depuis le 1er septembre 2014, cette passion lui a été transmise par son père depuis son plus jeune âge. D’ailleurs, elle chasse principalement le sanglier avec une carabine Argo en calibre 300.

La communion avec la nature, essentiel pour Léa

« J’aime beaucoup la nature, aller me poster le matin, voir le soleil se lever et les oiseaux passer sur mon poste, entendre le vent souffler dans les pins… » me dit-elle. « J’adore aussi écouter le travail des chiens et leurs aboiements, sentir que les sangliers ne sont pas loin et entendre les premières balles tirées au loin. C’est une chose indescriptible qui vaut le coup d’être vécu au moins une fois dans sa vie » raconte Léa.

Léa et son premier sanglier

Souvenir de chasse en famille

« Je me souviendrai toujours de ce 9 décembre 2013 où j’ai prélevé ma première bête noire. C’était le lendemain de l’anniversaire de ma cousine, j’étais habillée en tenue du dimanche et mon père avait lancé l’idée d’aller faire un carrée de roseau avec deux amis. Papa avait prélevé un sanglier et moi le second qui venait derrière. Tous les deux de 25/30 kilos environ ! Sans aucun doute mon meilleur souvenir de chasse ».

Quelle place pour la femme dans cet univers masculin ?

D’après Léa, la place de la femme à la chasse est encore peu important, mais le fait que la gente féminine s’intéresse de plus en plus à cette activité est un signe encourageant. « Moi je m’y sens bien. Je suis la seule femme de mon équipe, et la seule aussi à pratiquer dans mon entourage. Cela ne me gêne pas du tout, d’ailleurs je constate que les chasseurs sont plutôt contents de voir des femmes s’adonner à cette passion essentiellement masculine ».

Tout mettre en oeuvre pour faire changer les mentalités

Néanmoins, Léa me l’avoue : « je comprends tout à fait que certains chasseurs puissent être gênés d’avouer qu’ils chassent. La première pensée des non initiés est que nous sommes des assassins. Or, je pense au contraire qu’il ne faut pas que nous nous laissions marcher dessus; la chasse est une passion comme une autre, et c’est notre devoir de réguler la population animale. Certains écologistes nous critiquent ouvertement, affirmant ça et là que nous ne respectons rien, que nous tuons par pur plaisir et que nous n’avons pas de coeur. Mais la chasse est au coeur du processus écologique justement; c’en est même une nécessité ! ».

Si vous souhaitez en découvrir davantage sur Léa et sa passion, je vous propose de vous rendre sur sa page Facebook, Léa jeune chasseuse. Appréciez-là à sa juste valeur.

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