Retour sur l’AG de la fédération de chasse girondine

Il y a quelques jours, la 67è assemblée générale de la FDC de Gironde s’est tenue à Pessac, l’occasion pour le Chasseur Du Dimanche de revenir sur l’interview (réalisée par France 3 Aquitaine) d’Henri Sabarot, le président de la fédération.

Etat des lieux

45000 chasseurs sont recensés au sein de la fédération de Gironde, ce qui en fait, comme vous le savez sûrement, la première de France en terme d’effectifs. Toutefois, le nombre d’adhérents a tendance à baisser. Cette situation, paradoxale du fait que le nombre de permis passés et obtenus par les jeunes et nouveaux chasseurs est en constante augmentation, est à l’image de la société moderne que nous connaissons de nos jours : l’individualisme prend le pas sur l’entraide et la coopération, le non engagement devient une norme, le fossé se creuse de plus en plus entre les générations… etc.

Au delà de ces constatations globales, le monde de la chasse est souvent décrié. Pour reprendre les mots de Bernard Baudin, le président de la fédération nationale des chasseurs, notre loisir est marqué « par une série de remises en cause : fin de la civilisation paysanne au profit d’une civilisation essentiellement urbaine, chute de la biodiversité, émergence de l’écologie politique »…

Le discours d’Henri Sabarot

Pour Henri Sabarot, le recrutement des jeunes est devenu de plus en plus complexe. « Assaillis de loisirs », capter leur intérêt est un véritable défi. Entre la multiplication des sports, l’omniprésence des mondes virtuels (jeux, smartphones, ordinateurs, internet) et l’urbanisation grandissante, attirer la jeunesse vers la chasse parait difficile. Ce n’est toutefois pas insurmontable. Preuve en est moi même, plus que jamais passionné à seulement 26 ans.

Le monde de la chasse et les chasseurs ont su évoluer, « conscients des nouveaux enjeux environnementaux, comme du regard souvent critique que l’on portait sur eux ». Acteurs incontournables du monde qui les entoure et de la biodiversité, leurs actions sur les milieux (aménagement des territoires notamment), leurs engagements pour la protection de la faune et de la flore, ainsi que la modification de leurs comportements opèrent effectivement un véritable renouveau.

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