Nouveau portrait : Thibaut Petit se présente

Il y a quelques semaines encore, je ne connaissais pas Thibaut Petit, un étudiant de 17 ans qui s’apprête à rentrer en 1ère S au lycée agricole de Vendôme (41). En effet, après quelques échanges sur Facebook, ce futur ingénieur (Thibaut souhaite intégrer une prépa et travailler ensuite à l’ONF) s’est gentiment proposé de me créer une intro pour mes vidéos youtube. C’était donc naturel pour moi de lui renvoyer l’ascenseur en lui donnant la parole sur le site, ce qu’il a accepté avec plaisir.

La chasse au coeur depuis le plus jeune âge

Notre lycéen vit dans l’Essonne, en région parisienne. C’est un jeune chasseur : « j’ai le permis depuis 1 an mais c’est ma deuxième saison déjà ». On peut dire que sans son père (un passionné de la première heure), Thibaut n’aura jamais goûté aux plaisirs de la chasse. « Mon paternel m’a donné le virus, je l’accompagnais dans toutes ses sorties dès l’âge de 3 ans quasiment ».

Equipé d’un fusil calibre 12 superposé Beretta Silver Pigeon et d’une carabine Bar Browning Zenith Prestige en calibre 300 Winchester, le jeune Petit chasse en priorité le gros gibier, le pigeon, le canard, et de temps en temps le gibier de plaine. Malgré tout, et il me l’avoue à regret, la chasse est encore mal perçue d’après lui par le grand public. « Trop de gens pensent que les chasseurs sont là pour détruire la faune, alors qu’au contraire nous agissons pour la préserver ».

Thibaut Petit avec son premier sanglier

« Je suis très proche de la nature » (au fil de mes interviews, j’ai remarqué que cet état de fait caractérisé la quasi totalité des chasseurs), et c’est d’ailleurs pour cela qu’il souhaite en faire son métier. « Quand je suis à la chasse, je me sens libre, entièrement épanoui, je ne pense plus à aucun de mes soucis ». C’est d’ailleurs en discutant de cela que Thibaut m’a parlé de son plus beau souvenir : « c’était un soir à la fin de la saison dernière, j’étais à l’affût et j’ai pu prélever mon premier sanglier d’une balle en pleine tête ; je ne te raconte pas mon sentiment de joie et l’excitation qui m’a envahi quand je l’ai vu tomber net ».

Thibaut Petit explique son univers à qui veut l’entendre

Ce qu’il y a de bien à la chasse, c’est que c’est une activité qui peut être pratiquée par tout le monde, jeunes, moins jeunes, anciens, hommes et femmes, ouvriers, cadres, chefs d’entreprise… Cet univers est ouvert à toutes les catégories socio-professionnelles, et chacun y trouve sa place. Malheureusement, « je comprends tout à fait que quelques chasseurs et chasseresses aient une certaine crainte d’avouer leurs pratiques : les gens qui ne connaissent rien à notre mode de vie nous voient parfois comme des « barbares », alors que sans nos actions la nature peinerait à se réguler elle même », m’indique Thibaut. « Moi même à mes débuts, je n’osais pas vraiment dire en public que j’étais chasseur. Mais ceci n’est plus vrai dorénavant et j’assume complètement ma passion. Il faut simplement prendre le temps d’expliquer aux non-initiés ce qu’est la chasse, et au bout de quelques minutes, leurs discours et leur vision stéréotypée changent » raconte notre lycéen. « Malgré tout, certains resteront toujours fermés au dialogue, et comme le dit la maxime, on ne peut pas plaire à tout le monde ».

Comme votre fidèle serviteur, moi, le Chasseur Du Dimanche, et comme beaucoup de chasseurs qui souhaitent partager leurs journées, leur passion et leurs actions de chasse, Thibaut a créé une chaine Youtube en début d’année : Thibaut Chasse 91. « Ce que j’apprécie le plus quand je filme avec ma Go Pro Hero 3, c’est de pouvoir partager par la suite ces scènes avec les autres, et de lire les commentaires ». Alors chers amis, si vous souhaitez découvrir les films de ce passionné, rendez-vous sur sa chaine et posez-lui toutes vos questions, il se fera un plaisir de vous répondre !

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